Depuis près de 20 ans, je recherchais en vain
d’où pouvait provenir la branche italienne de mon mari, les « Mazzella
di Ciaramma », dont l’un de ces aïeux s'était installé en Algérie en
1871 (Philippeville – Bougie). Quel mystère pouvait donc entourer ce
patronyme peut-être noble ?
Dans la
famille de mon mari, on racontait que Naples était le fief des
Mazzella, tous marins ou pêcheurs. Alors autant chercher une
aiguille dans une botte de foin… car les Mazzella pullulent dans
la région napolitaine.
Et puis, un
jour, il y a environ 9 ans, par l’intermédiaire d'une association de
généalogie pied-noirs, j’ai appris que mon aventurier de Francesco
Mazzella di Ciaramma, marin, marié et décédé en Algérie,
était en fait né à Procida.
Ce moment tant
attendu était enfin arrivé, la joie d’avoir un nom, un lieu pour
positionner Mazzella sur une carte... J’ai donc découvert une
petite île dans la baie de Naples. Les recherches laissées de côté
pouvaient donc reprendre !
Mais comment
faire pour partir sur les traces de ces ancêtres originaires du sud de
l’Italie ? Une amie, mariée à un napolitain, a eu la gentillesse de
commencer pour nous les premières démarches à la mairie de Procida. Mais
celles-ci se sont avérées très difficiles. Malgré tout, elle a pu glaner
quelques informations qui m’ont donné une envie folle de découvrir cet
endroit.
C’est en 1996, que mon
mari et moi sommes tombés sous le charme de cette petite île, en posant
finalement le pied sur cette terre des aïeux ! Que d’émotions ressenties
en foulant le sol de cette île, où tant de membres de notre famille ont
vécu bonheur, joies et peines.
Début juin
2004, je suis retournée à Naples et j’ai passé à nouveau une journée à
Procida. J’ai ressenti la même émotion que la première fois en
débarquant sur l’île et je l’ai trouvée toujours ainsi belle !
Sans
attendre, je suis allée consulter les archives de l’Abbazia San
Michele Arcangelo et au fur et mesure que j’ouvrais ses précieux
registres, j’ai eu la conviction qu’il y avait une « mine d’or » à
exploiter sur les Mazzella di Ciaramma, mais faute de temps je
suis repartie un peu frustrée, laissant derrière moi les ancêtres, en me
disant que je n’étais pas encore au bout de mes peines. Bien contente
toutefois, puisque je quittais Procida avec 5 actes de plus.
C’est à
l’Abbaye que j’ai appris l’existence de l’Association « La Grande
Famille de Procida ». Une fois rentrée en France, j’ai rapidement
consulté leur site Internet. Oh surprise ! J’y ai découvert la liste de
tous les registres répertoriés que j’avais vus quelques jours auparavant
à Procida !
Grâce à cette
Association, je viens de faire un bond considérable dans la généalogie
des Mazzella di Ciaramma et de découvrir en quelques mois trois
cousins éloignés de mon mari. Un grand merci à l'Association ! |